Croire que le questionnement va apporter des réponses qui auront le pouvoir d’y mettre fin est une illusion.
L’être humain cherche et son questionnement lui permet de se satisfaire mentalement.
Quand est-ce que le questionnement s’arrête ?
Lorsqu’un être se conscientise et qu’il travaille au niveau de son mental supérieur.
Pourquoi ?
Parce qu’alors la réflexion n’existe plus pour donner une valeur à sa question.
D’où vient le besoin de constamment questionner ou de se questionner ?
De la tendance naturelle à vouloir cerner l’infini pour se sécuriser.
N’est-ce pas normal ?
Oui, cela fait partie de l’involution, mais à partir du moment qu’’un être se conscientise, il est obligé de cesser son questionnement.
Pourquoi ?
Parce que l’invisible est si vaste que s’il maintenait ses questions, il deviendrait mentalement très fatigué.
Que doit faire la personne qui a toujours besoin de questionner ?
Elle doit découvrir le vide créatif de sa conscience qui est le lieu de sa puissance créatrice et trouver son équilibre à l’intérieur de ce vide-là.
Autrement dit, si elle réfléchit ou se questionne, c’est qu’elle n’est pas dans son intelligence créatrice.
En effet, car si elle y était, elle n’aurait plus de questions. La partie d’elle-même qui cherche à comprendre la vie disparaitrait au profit d’une conscience mentale créative, autrement dit l’infinité de son mental serait à sa disposition dans l’instantané.
Quel est le grand inconvénient du questionnement ?
C’est qu’il n’a pas de fin. C’est pourquoi il faut perdre l’habitude de fonctionner avec l’intellect et se connecter avec le mental supérieur ou supramental, soit avec l’intelligence créative.
En faisant cela, que constate l’être qui se conscientise ?
Que toute question, même la plus importante, est sans importance et que toute réflexion le fatigue et lui puise inutilement de l’énergie. À partir de ce moment-là, il peut se reposer et bénéficier de la présence de son esprit.
Pourquoi ressent-il cette fatigue ?
Ceci est dû au fait que lorsque son intellect se questionne, il lui transfère, bien qu’il n’en soit pas conscient, une certaine vibration, à savoir qu’il émet sur une longueur d’onde qui n’est pas en harmonie avec la sienne.
Chez les êtres évolués en recherche, il y a toujours le besoin d’avoir une mesure de la vérité pour avoir l’impression de toucher du doigt à la réalité, mais cette curiosité disparaît chez l’être qui est dans son intelligence créative.